En offrant un espace privilégié dans l’espace public, le dansomaton répond à un besoin naturel et simple celui de danser. Mais il veut aussi marquer une interrogation forte dans l’aire du selfie et de la mise en scène de soi. C’est pourquoi les vidéos des danseuses et danseurs ne sont pas retransmises en direct. Quelques minutes après avoir été filmées, le monteur sélectionne des passages courts et les intègre dans un montage global en reprenant toutes les danses réalisées. Il faut attendre d’avoir vu les autres pour pouvoir se découvrir ensuite... De la représentation de soi, nous basculons vers la découverte de l’autre, à travers une représentation de son corps en mouvement.